Les colloques de fin d’année d’APC !

L’APC accueillera 3 colloques en décembre prochain, dont les sujets sont d’un grand intérêt pour les membres d’UnivEarthS (et les autres!).

Veuillez trouver dans l’affiche ci-dessous toutes les informations nécessaires, les lieux et dates, les noms des intervenants, les titres et les résumés.

La première réunion aura lieu le jeudi 6 décembre, à 14h en 454A (sur les ondes gravitationnelles), suivie du vendredi 7 décembre à 11h en Amphithéâtre PGG (sur les rayons cosmiques).

Jeudi 6 décembre, Juan Garcia-Bellido (IFT, Univ. Autonoma Madrid) parlera des “signatures Gravitational Wave des trous noirs primordiaux comme matière noire”.

Résumé : Il y a plus de vingt-deux ans, nous avons prédit que des trous noirs primordiaux massifs (PBH) se formeraient par l’effondrement gravitationnel du rayonnement et de la matière associés à des pics élevés dans le spectre des fluctuations de courbure, et qu’ils pourraient constituer toute la matière noire aujourd’hui. En 2015, nous avons prédit l’amas et la large distribution de masse de la PBH, qui culmine à plusieurs Msun, et dont les queues de masse élevée pourraient être responsables des graines de toutes les galaxies. Depuis lors, LIGO a détecté des ondes gravitationnelles d’au moins cinq fusions de binaires de trous noirs très massifs. Nous proposons qu’il s’agit de PBH et nous prévoyons que d’ici quelques années, AdvLIGO-VIRGO détectera moins d’une masse solaire de PBH et qu’en 10 ans, un réseau de détecteurs GW (LIGO, VIRGO, KAGRA, INDIGO, etc.) pourrait être utilisé pour déterminer avec une précision de 10% la distribution en masse et spin de la matière noire PBH. Ainsi, l’astronomie des ondes gravitationnelles pourrait être responsable d’un nouveau changement de paradigme dans la compréhension de la nature de la matière noire.

 

Vendredi 7 décembre, 11h, à l’Amphithéâtre PGG : Michael Kachelriess (Trondheim, Norvège) parlera de “A Fresh Look at Galactic Cosmic Rays”.

Résumé : La précision accrue des nouvelles expériences sur les rayons cosmiques (RC) a révélé plusieurs anomalies d’observation, c’est-à-dire des écarts par rapport aux attentes ” naïves ” de l’image de diffusion pour la propagation en RC. Après avoir passé en revue un défi plus théorique pour l’image de diffusion la plus simple, je soutiens que les RCs diffusent fortement anisotrope. Par conséquent, le nombre de sources de RC contribuant au flux observé localement est fortement supprimé, et peu de sources locales de RC peuvent dominer le flux de RC. En particulier, je montre que l’ancienne source de 2-3 Myr nécessaire pour expliquer les sédiments Fe60 trouvés dans la croûte océanique de la Terre peut aussi expliquer naturellement l'”excès de positrons” ainsi que les ruptures observées à 200 GV dans le spectre primaire CR. Aux énergies plus élevées, Vela peut être responsable du flux CR du genou et du flux CR jusqu’à la transition vers des CR extragalactiques.

 

Comme d’habitude, café et biscuits seront disponibles !