Christine Thomas et Carsten Dominik rejoignent le comité scientifique du LabEx UnivEarthS

Le LabEx UnivEarthS a l’honneur d’accueillir Christine Thomas, sismologue à l’université de Münster, et Carsten Dominik, astrophysicien à l’Université d’Amsterdam, en tant que nouveaux membres du comité scientifique. Ils remplacent Ursula Bassler et Anny Cazenave.

Christine Thomas est sismologue à l’université de Münster, en Allemagne. Elle a pris la tête du groupe de sismologie de l’université de Münster en 2009, après avoir enseigné à l’université de Liverpool et effectué un post-doc à l’université de Leeds, au Royaume-Uni.

Christine Thomas est experte dans l’étude des structures dans les profondeurs de la Terre à l’aide de données sismiques, de la sismologie de réseau et de la modélisation des ondes sismiques, y compris les variations d’amplitude et de polarité. Elle s’intéresse particulièrement à la couche la plus profonde du manteau terrestre (la couche D”) et à la zone de transition mantélique, ainsi qu’à la connexion des discontinuités et de l’anisotropie sismique avec la minéralogie et la géodynamique du manteau terrestre. Ses autres sujets d’études incluent le bruit des éoliennes, la diffusion dans la Terre, la sismologie dans les mines et la participation à un certain nombre de déploiements de réseaux sismiques.


Carsten Dominik est professeur titulaire à l’université d’Amsterdam. Il a obtenu son doctorat en 1992 à l’Université technique de Berlin sur le thème des vents solaires des géantes rouges. Après ses post-docs à la NASA Ames et à l’université de Leyde, il a rejoint l’Institut Anton Pannekoek en 1999. Entre 2006 et 2014, il a enseigné à l’université Radboud de Nimègue. Il est actuellement responsable d’un projet de recherche (NWO TOP-1) sur la formation des planètes dans les disques protoplanétaires. Carsten est responsable du programme d’enseignement de l’astronomie et de l’astrophysique l’université d’Amsterdam.

Carsten Dominik étudie les disques protoplanétaires, les exoplanètes et les objets du système solaire. Son objectif est de comprendre la physique de la formation des planètes qui a lieu dans les disques protoplanétaires, et de relier ces processus aux architectures des systèmes planétaires qui sont actuellement découvertes. Il se concentre sur les particules de poussière dans les disques qui peuvent être observées par imagerie à haut contraste et à haute résolution spatiale, des longueurs d’onde visuelles aux longueurs d’onde submillimétriques, et étudie comment ces grains de poussière se développent en comètes et en planètes.